Il y avait cette ancienne maison d’habitation du corps de ferme de la Noë Maczon, avec le charme de son toit à quatre pans ! Et à coté, la grange dont les ardoises et la charpente souffraient après chaque saison, chaque coup de vent…. La maison était inhabitée depuis 2004, l’activité de la ferme s’était arrêtée après le départ en retraite de Pierre et Annick en 2001. Philippe, le fils de Pierre et Annick, attaché à l’endroit où il avait passé son enfance avait alors racheté les bâtiments de la ferme entourés de 2,5 ha de terrain.

En 2004, chez des amis autour d’un verre de Fitou et d’une partie de Yam’s, je rencontre Philippe, il réhabilite alors le pressoir et l’étable de la Noë Maczon en plusieurs petits duplex, je le rejoins quittant ma vie parisienne de l’époque et m’éloignant encore un peu plus de mes montagnes jurassiennes… Les années passent, les ardoises tombent, la vie nous apprend qu’il ne faut pas attendre pour vivre ses rêves… et La Noë Maczon en était un ! Nous avions envie de poursuivre cette rénovation pour préserver les bâtiments mais aussi faire revivre cet endroit. Le charme de l’ancienne maison d’habitation, les greniers, les trappes, les échelles… nous rappelaient des souvenirs inoubliables… de vacances chez ma Grand-mère dans le Jura pour moi Carole et d’étés de foins et de bottes de pailles pour Philippe! Et devant la maison, trônait le saule qui invitait à la tranquillité et au repos… Voyant notre fils Virgile, heureux de ces espaces, curieux de ces greniers et des trésors que l’on pouvait y trouver comme des « chaussons en bois », et tous trois émerveillés par la nature environnante : chevreuils, sangliers, aigrettes… il nous fallait trouver une nouvelle destinée pour cet endroit et la partager : Ainsi, faire de la grange notre maison et de l’ancienne maison d’habitation une maison d’hôtes, l’idée germait dans nos têtes !…

Une Maison d’hôtes où nous vous accueillerions, en étant à la fois disponibles et discrets. Vous pourriez arriver sans contrainte horaire… Ainsi, si une visite, l’envie de profiter d’un resto, ou le retard d’un train vous faisaient arriver plus tard que prévu, vous pourriez être autonomes avec la boîte à clé, découvririez votre chambre invitant au calme et au repos et nous ferions connaissance le lendemain au petit déjeuner…

Plus qu’une chambre d’hôtes vous auriez accès à la cuisine, avec la possibilité de vous réchauffer un plat le soir … de le manger dans la cuisine ou le jardin… Le petit salon serait l’occasion de retrouver des jeux, des livres et de prendre le temps ! Et puis ces chambres nous les proposerions en mode familial 3 couchages… Chaque chambre serait équipée d’un petit coin tisanerie… Enfin, parce qu’on peut aussi travailler et avoir envie de retrouver un endroit agréable le soir pour s’y reposer où même y télétravailler… un espace dans la chambre vous serait proposé avec un accès Wifi gratuit…

Voilà c’est ainsi que nous avons imaginé « Les Bucoliques de la Noë », et que d’un lieu-dit, d’un ancien corps de ferme, nous souhaitons faire de la Noë Maczon un village.